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Leïla Sebbar, Je ne parle pas la langue de mon père

Posé comme un constat sans appel, ce titre assène une négation où se creuse un abîme d’incompréhension

Chant aux silences bruissants

Cela commence par des noms de « quartiers maudits » – zones au ban des villes dans une Algérie française encore. Il fallait bien commencer par des lignes frontières, un dessin d’exclusion pour amorcer ce long chant de la langue obscure qu’est le texte de Leïla Sebbar. Je ne parle pas la langue de mon père… Posé comme un constat sans appel, ce titre assène une négation où se creuse un abîme d’incompréhension mais n’amorce aucune réflexion logique en quête de « pourquoi », de « comment » ou d’improbables « parce que » ; traitée tel un thème musical repris, modifié, mais toujours reconnaissable, cette phrase se décline en plusieurs variantes autour desquelles s’éploient des réminiscences, des scènes imaginées ou rêvées – des faits historiques aussi.

Beau travail que ce recours au rythme, à la musicalité d’une langue pour dire celle que l’on ne parle pas : longues énumérations parfois rompues par de brèves ellipses, syntaxe bousculée, dialogues sertis dans le texte… Tout cela tangue et roule, allant sans contrainte d’un souvenir à une image rêvée. Ne s’attachant guère au passé ou à l’imparfait – l’amble des souvenirs – le texte s’écrit souvent au présent, une sorte de présent d’éternité qui confère aux choses une immuabilité presque sacrée ou bien donne une plénitude à des scènes à peine imaginées. C’est un présent ami de la mémoire – qui en comble les trous et en fixe les résidus.

Plus qu’un récit, c’est une mélopée que l’on entend, un chant envoûtant où seul l’écueil du refrain récurrent maintient la pensée accrochée au mystère de cette langue à laquelle la narratrice n’a pas été initiée. Et à travers l’énigme d’une langue inconnue c’est un mystère paternel qui prend forme, celui d’un homme et de son pays.

Un mystère encore à peine levé aujourd’hui. Pourtant – elle le dit tout à la fin de son livre – Leïla Sebbar n’apprendra pas la langue de feu son père. Sans doute est-ce sa manière à elle de respecter le secret dont il a tenu à s’entourer jusqu’à sa mort. Mais avoir écrit ce livre prouve combien l’on peut être fidèle au mystère imposé par un être cher tout en gardant vive la mémoire de cela même qu’il a tu – en louvoyant autour par images et rêveries interposées.

isabelle roche

   
 

Leïla Sebbar, Je ne parle pas la langue de mon père, Julliard, 2003, 132 p. 15 €.

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Les Algériens au café

Nourredine Saadi, Vincent Colonna et Sébastien Pignon : Les Algériens au café.

Les éditions Al Manar font paraître un très beau recueil de nouvelles, Les Algériens au café, sous la direction de Leila Sebbar et avec des dessins de Sébastien Pignon. En compagnie de quelques-uns des auteurs du livre, Frédéric Grolleau vous ouvre les portes du mystérieux « café maure », lieu de toutes les rencontres et de tous les enjeux.

D’ou vient cette idée, Leila Sebbar, vous qui avez dirigé ce recueil, de réunir des auteurs divers et variés autour de la thématique du café ? Comment avez-vous travaillé, dans quelle durée vous êtes-vous installés ?
Leïla Sebbar  :
Je nourrissais ce projet depuis longue date, parce qu’il y a encore des algériens au café et que ces cafés-là sont particuliers puisqu’ils sont fréquentés par les chibanis, les vieux maghrébins, algériens, tunisiens ou marocains, qui souvent ne travaillent plus et qui ont besoin de se rencontrer. Ce qu’ils font dans des cafés réservés aux hommes. On verra ce qu’il en est de la présence féminine dans ces cafés au travers de huit nouvelles du recueil qui alternent cafés en France et en Algérie, selon les auteurs. J’ai donc demandé à des auteurs ayant un lien avec l’Algérie, que je connais et dont j’ai lu les livres, d’écrire chacun une nouvelle dans un délai prescrit et avec des consignes bien précises, soit dix à quinze feuillets.
Vincent Colonna :
De toute façon le texte l’emporte rapidement et, après, on trouve que la contrainte était naturelle, nécessaire.

Chacun de ces textes insiste donc, à sa manière, sur la richesse du café maure, les interdits qu’il véhicule et la part de mémoire qu’il représente ?
Leïla Sebbar :
Oui, c’est tout cela à la fois car  » les cafés maures  » est une appellation typiquement algérienne, il en existe assez peu de ce genre en France.
Vincent Colonna :
En Algérie, c’est un héritage du colonialisme ou de l’orientalisme. On les nomme ainsi pour les distinguer des cafés plus courants parce qu’il n’y a pas d’alcool, ils sont plus populaires et valent surtout comme des lieux de sociabilité, en parallèle à la mosquée, au marché et à la place publique, où l’on rencontre les gens de son village ou de son quartier. Ni les femmes ni les enfants seuls n’y pénètrent, ce qui génère un phantasme consistant à rentrer dans ce café maure et y prendre un café au milieu d’hommes .

Que vient-on chercher dans ce lieu alors ?
Nourredine Saadi :
C’est un lieu qui se trouve dans un quartier, un espace urbain très concentré, dans lequel on écoute de la musique (le plus souvent du chaabi ou de la musique orientale égyptienne) et où l’on peut jouer aux dominos et aux cartes. On s’y rend comme on va au troquet de quartier en France, sauf qu’il y a une esthétique, une odeur, un goût des choses propres au café maure. On va dans ce lieu de convivialité, de discussions politiques et d’information, pour pendre un café rapidement ou passer le temps…Malheureusement en Algérie ces cafés disparaissent parfois, remplacés par des cafés pour certaines confréries et professions (les musiciens ou les supporters de clubs de football).
Leïla Sebbar :
Il faut souligner que dans un Algérien, il y a en effet, toujours un homme politique, parce que, dans un Algérien ; il y a (aussi) des ennemis…

Oui. D’ailleurs, il y a deux thèmes récurrents dans ce recueil, sans que les écrivains se soient concertés : le jeu de dominos et la mort de Boumédienne, manière de souligner que l’imaginaire collectif algérien se forge au feu de l’histoire dans les cafés…
Nourredine Saadi :
Il est vrai que les femmes sortent plus aujourd’hui dans l’espace public, avec ou sans hidjab. Elles vont donc y créé des modes de comportements différents, dont vont profiter certains, comme dans toute société marchande de ce nom. Quand je me promène à Alger avec une femme qui veut aller aux toilettes, je sais que c’est un problème car il n’y a pas de toilettes propres dans l’espace public ! Certains y pensent et sont en train de créer ces endroits dont sont écartés les dragueurs et les emmerdeurs : les femmes disposent alors de sécurité et sont légitimées à aller dans cet espace public… Il y a même des restaurants à Alger qui ne sont ouverts qu’aux femmes ! Mais ce changement n’est pas général.

Comment avez-vous, Sébastien Pignon, vous qui êtes l’illustrateur de ce recueil, pu représenter ce qui est irreprésentable pour les femmes : l’intérieur de ce café et les hommes qui s’y trouvent ?
Sébastien Pignon :
Je me suis installé avec mon matériel dans des cafés parisiens que je connais, dans le XVIIIe arrondissement, du côté de La Chapelle, de La Goutte d’Or ou à Belleville. A chaque fois j’ai été mêlé à un lieu amical qui comporte tous les aspects du caractère, le jeu, la discussion enlevée, etc. J’ai fait tous les dessins bien avant le regroupement des textes, puisque ce qui m’intéressait c’était de camper des figures typiques. J’ai exécuté mes portraits sur place avec mon encre, mon chiffon et mon gros cahier à spirales, donc je n’étais pas particulièrement discret où en train de voler une image, et j’ai été accueilli très chaleureusement, comme si je jouas moi aussi …mais avec une plume.

Chez vous, Vincent Colonna, la vision de ce café est très spécifique puisque votre nouvelle est coupée en deux, chaque partie étant le lieu d’un regard, d’abord masculin puis féminin, de deux adolescents…
Vincent Colonna :
En fait, j’ai eu un blanc sur le café maure. Bien qu’ayant vécu en Algérie jusqu’à l’âge de 20 ans et beaucoup fréquenté ce genre d’endroits, en particulier parce qu’ils ne sont pas chers, je n’arrivais pas à retrouver des histoires qui me soient arrivées personnellement. J’ai donc enquêté autour de moi, demandant à des personnes originaires d’Algérie de me raconter des histoires relatives au café maure. Je me suis alors aperçu que la situation de la femme et de l’enfant était intéressante par rapport à ce lieu  » merveilleux « , symbole de rêverie et de cauchemar, d’interdit et de phantasme tout à la fois.
À partir de ces anecdotes j’ai mis en place deux situations parallèles où un enfant de 11 ans et une jeune fille ont l’occasion exceptionnelle d’entrer dans le café maure, mais qui finalement y renoncent – sans doute pour maintenir en tant que tel, inaccessible, l’objet merveilleux.

Pour une jeune femme algérienne, boire ainsi un café est inimaginable ?
Vincent Colonna :
Oui, surtout qu’on assiste à une ré-islamisation de la société algérienne. Et en même temps elle s’accompagne d’une réappropriation de l’espace public par les femmes (avec ou sans le voile), avec notamment la création récente de  » salons de thé  » dédiés aux jeunes filles, aux femmes et aux familles. Ces deux phénomènes sont à la fois simultanés et contradictoires !
Leila Sebbar :
Mais ce changement n’est pas si radical car il y a10 ans existaient déjà ces salons de thé qui consacraient une partition sexuelle entre hommes et femmes. La mutation n’est donc pas si extraordinaire que ça…
Vincent Colonna :
En même temps, les femmes portent le voile mais elles travaillent, elles occupent de plus en plus de places dévolues aux seuls hommes auparavant.

En ce qui vous concerne, Leïla Sebaar, c’est un peu différent, puisque le café maure illustre plutôt les désillusions d’une femme qui se bat pour son indépendance, sa liberté, et qui trouvera en ce lieu une forme de réalisation de soi mais en payant un prix élevé…
Leila Sebbar :
Je n’ai pensé ma nouvelle en ce sens mais toutes les lectures sont possibles ! Je suis allée il y a longtemps dans les cafés maures, les  » cafés chantants  » de Barbés, de La Goutte d’Or mais ils ont disparu aujourd’hui. Dans l’un d’eux j’ai vu il y a 15 ans le comptoir, peu de clients, des hommes jouaient de la musique et une jeune femme qui dansait avec une robe de mousseline rose assez bizarre. A la fin de la danse, comme le veut la tradition des  » cafés de la joie  » rapportée dans la littérature du début siècle, les hommes collaient des billets sur ses épaules, son front, partout où sa sueur permettait aux billets de coller. J’ai mis en scène dans mon texte, de manière fictive, une de ces femmes  » irrégulières « , qui quitte l’Algérie, se rend dans des régions sinistrées du nord-est de la France pour se retrouver ensuite dans un café chantant.

Mais de nos jours une telle possibilité de  » refuge « ne serait plus possible, puisque ces endroits disparaissent ?
Leila Sebbar :
Oui, mais les femmes peuvent toujours servir dans les cafés …avec tout ce que cela suppose ! Maintenant on affaire à des cabarets avec danse orientale, danse du ventre etc.

Autre vision des choses pour vous, Nourredine Saadi, le café est le lieu de la nostalgie et de l’inquiétude, de la perte du lieu, entre l’ici et le bled trop lointain. Donc, le café comme le dernier rempart ?
Nourredine Saadi :
Oui, c’est là un café imaginaire,  » Le café de la Scarpe « , que j’ai élaboré à partir d’un bistrot à Douai dans le Nord où je suis allé boire quelques bières de temps en temps. Pour moi les enseignes des cafés sont intéressantes car, comme le nom d’une personne, elles disent beaucoup sur l’univers de ceux qui y vivent : c’est soit des clichés qu’on retrouve partout,  » au bon ceci « ,  » au bon cela « , soit un mode de dénomination,  » Chez Maryse « , qui personnalise un café. Moi je suis un homme de bistrot, je les ai toujours fréquentés – et il m’arrive souvent d’y travailler car je m’y sens mieux que chez moi. Ici, j’ai imaginé un univers par lequel, dans un café français situé au pays des mines et près d’un canal (à la Simenon), je fais venir l’Algérie. Il y a des personnages qui sont là, agrippés au comptoir, et vous avez envie de les regarder, d’imaginer ce que peut être leur vie ! Les personnages ici sont retraités, ils ont derrière eux une vie accomplie mais aussi, devant eux, les interrogations de maintenant.
J’ai ajouté à cela des interrogations personnelles, intimes, qui sont celles de personnes qui se sont trouvées  » déplacées « , parce qu’elles l’ont voulu, parce que le destin les y a contraintes, d’un lieu à un autre. La nouvelle pour un écrivain peut être soit comme un croquis qu’il va développer par ailleurs, comme un dessin par rapport à une peinture, soit un univers renfermé qui existe en tant que tel, ce qui est le cas pour mon texte. D’ailleurs, vous avez tous les jours des gens qui regardent et écoutent ensemble la télé algérienne dans les bistrots parisiens : en même temps ils sont là et ils sont au pays ! Il est immanquable alors que les questions sur le terrorisme et la mort reviennent…car ce ne sont pas seulement des phantasmes ou une volonté de coller à l’actualité mais des choses qui nous travaillent fort. C’est là une situation d’entre-deux que j’adore, personnellement car j’aime me sentir marqué d’une différence, étranger, entre ici et là-bas. J’aime vivre à la lisière, et non au centre, des choses. Ici on est immigré de l’extérieur et en Algérie, où la situation évolue très rapidement pour la nouvelle génération, on est un peu comme immigré de l’intérieur. Donc être étranger, c’est pas si mal !
Sébastien Pignon :
Pour revenir sur la question de la partition des sexes évoquée tout à l’heure, j’aimerais préciser que, pour ma part, je ne connais pas beaucoup de cafés à Paris où on ne boit pas d’alcool. L’autre jours dans un café de Belleville, du côté du Colonel Fabien, je me suis trouvé dans un café arabe qui diffusait une musique de transe très fort. A l’intérieur, les conversations entre jeunes gens étaient passionnées, une personne s’est soudain assise et s’est mise à pleurer, c’est vous dire ! Il y avait là deux filles qui servaient dans une ambiance agitée et qui faisaient toute l’animation. Et dans la salle se trouvaient deux Chinois qui discutaient eux aussi de manière forte, tout cela dans une grande liberté. Je me suis dit que les deux Chinois étaient venus là pour être tranquilles, entre eux, et qu’on leur foute royalement la paix ! Voilà une ambiance typiquement parisienne, d’une ville cosmopolite, qu’on pourrait difficilement voir à Berlin ou à Londres, et ce dans un lieu, malgré ce qu’on pourrait penser, très ouvert, où l’on peut entrer pour faire ce qu’on veut, regarder ou non ce qui se passe, lire la presse…, sans agressivité ni tension. Même si l’on peut prendre des  » excitants  » au café, on y traite surtout, je crois, d’une certaine forme d’impatience. C’est-à-dire de la conjurer et de la vivre bien.

Quelques extraits des nouvelles des trois auteurs interviewés :

Les femmes m’ont tout appris, la danse, le chant, la musique et l’amour. L’alcool et le kif. La jalousie. Si je ne m’étais pas enfuie, la favorite de la Maîtresse m’aurait assassinée, poignardée ou empoisonnée. J’en suis persuadée, aujourd’hui encore, où je danse dans Le djebel Amour, pour des hommes pauvres, sans femme, ni famille, ni tribu. Je danse pour eux et je chante, ils sont heureux. Les billets froissés, sales, qu’ils glissent, timides, sous le feston de dentelles de ma robe, collent à ma sueur. La mousseline rose tremble sous leurs doigts ouvriers. Je souris. Assis sur les bancs de bois posés le long des murs, en carré, ils sont dans le patio et ils entendent l’eau de la faïence verte et bleue.
Leïla Sebbar,  » Le djebel Amour « , in Les Algériens au café, Al Manar, 2003, p. 93

Quand j’arrive à leur hauteur avec mes copines, nos jambes tremblent, notre cœur bat plus vite, car nous savons qu’ils inspectent notre allure. Parfois, le vent rapporte des bouts de phrases : il est question de réputation et de dévergondage, mais aussi de dents blanches, de seins fermes et de cuisses rondes. Le loup est un mammifère carnivore. D’après ma mère, leurs mots sont corrects si un membre de nos familles se trouve parmi eux, vulgaires s’ils se sentent libres de causer à leur guise. La place d’un homme n’étant pas à la maison, ce café est la plaque tournante de la ville : les hommes y passent entre midi et la tombée de la nuit. En début d’après-midi, quand il fait 45° à l’ombre et que toute la population somnole, assommée par la chaleur, c’est la seule place animée de la ville.
Vincent Colonna,  » Doublet d’as  » in Les Algériens au café, Al Manar, 2003, p. 58

Et d’un geste machinal il tassa une cigarette sur l’ongle du pouce. Silencieux jusque là, il saisit l’occasion pour engager la conversation, il aimait beaucoup discuter avec le docteur :  » Vous fumez toujours autant, c’est pas bon pour les dents.  »  » Tu vas pas faire le coup à un vieil anar ?  »  » Tu sais, j’ai appris par mon métier que les bouches seront toujours plus sales que les culs. Regarde-les tous dans la salle, je connais la bouche de chacun, les langues noires, les gorges chargées de houille, les chicots pourris de chique, les dents macérées de bière, les haleines putrides, les gencives ulcérées, les lèvres qui sucent les cons sales des bordels, alors tu crois que le tabac c’est pire que la mine ? Monde aujourd’hui têtu, tragique et blême. Emile Verhaeren. C’est comme ça.  » Et il tira la langue au miroir derrière le comptoir.  » Sacré docteur, va !  » Le laissant se replonger dans son journal, il se tourna vers la salle, un panorama circulaire comme s’il voulait vérifier que chacun était bien là, comme chaque soir.  » (…) Dire que je ne sais même pas comment est l’intérieur du café, sa décoration, son mobilier. Nawel m’a juré que c’était quelconque, avec des traces de doigts sur les murs et les portes. Mais c’est une envieuse, qui critique toujours ce qui lui est inaccessible. Pour moi, c’est la vie interdite, c’est la vie rêvée. Comme mon envie de danser au cinéma, si le film m’émeut. Le loup est un animal fascinant.
Nourredine Saadi,  » Au Café de la Scarpe, le soir « , in Les Algériens au café, Al Manar, 2003, p. 80.

frederic grolleau

   
 

Propos recueillis le 06 décembre 2003 à la Bibliothèque Goutte d’Or, avec l’aimable autorisation de l’association Paris-Bibliothèques.

Les Algériens au café, receuil de textes de Azouz Begag, Jamel-Eddine Bencheikh, Albert Bensoussan, Maïssa Bey, Vincent Colonna, Mohamed Kacimi, Nourredine Saadi et Leïla Sebbar. Rassemblés par Leïla Sebbar, Al Manar, 2003, 95 p. – 18,00 €.

 
     

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